5 problèmes brûlants de l'agriculture suisse
Une chose est claire: les performances écologiques de l'agriculture suisse sont médiocres. Jusqu'à présent, aucun des 13 objectifs environnementaux de la Confédération n'a été atteint, même si certains existent depuis plus de 20 ans. La crise mondiale de la biodiversité, particulièrement prononcée en Suisse, nécessite une action rapide et une refonte de la politique agricole. Voici les cinq points critiques de l'agriculture suisse.
1. Pesticides
Les pesticides nuisent à l’être humain comme aux animaux. Le WWF veut réduire drastiquement la quantité – et surtout aussi la toxicité – des substances utilisées. Pour y parvenir, une taxe incitative est nécessaire: plus un pesticide est toxique, plus elle doit être élevée.
2. Lisier
Les importations de fourrage ont entraîné une hausse massive des cheptels. Le WWF exige l’adaptation du nombre d’animaux de rente à l’offre de fourrage indigène. Les pâturages doivent être réservés aux vaches et les terres fertiles à la production de denrées destinées aux humains.
3. Climat
Les émissions de CO2 de l’agriculture suisse sont trop élevées. Pour réaliser les objectifs climatiques, nous devons produire et consommer nettement moins de viande et de produits laitiers. Car il y a toujours trop de vaches, porcs et volailles.
4. Objectifs environnementaux
Le bilan écologique de l’agriculture n’est pas bon. Les objectifs environnementaux de la Confédération ne sont pas réalisés. Les agriculteurs reçoivent annuellement 3 milliards de francs sous forme de paiements directs. Ces fonds doivent servir à atteindre les objectifs.
5. Gaspillage alimentaire
Tordues, trop petites, pas belles: des denrées alimentaires sont jetées pour d’innombrables raisons, rarement judicieuses. Ainsi, sur 100 pommes de terre récoltées, 34 sont mangées. Le reste est éliminé: un gaspillage immense.
Ce que vous pouvez faire
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