La gardienne des tortues

A Omadal, une île au large de la côte malaisienne de Bornéo, des villages entiers sont construits en mer, sur des pilotis. Roziah vient de l’un d’entre eux. Depuis trois générations, sa famille vit sur la petite île qui assure une certaine sécurité alimentaire et économique à ses habitants. Pourtant, cette idylle est en danger: avec la hausse des températures de l’océan, les poissons se font de plus en plus rares. En parallèle, la pollution augmente. «Nous autres humains détruisons nos propres ressources naturelles», constate Roziah, qui s’engage en tant que présidente de l’organisation féminine locale.

Dans son association, les femmes d’Omadal luttent contre les pratiques de pêche destructrices, le pillage des œufs de tortues et la pollution marine. Au travers de campagnes et de différentes activités, elles sensibilisent à l’environnement et aux ressources naturelles dans leur communauté. Soutenue par le WWF, l’association produit des articles artisanaux, tels des paniers, que les femmes vendent pour s’assurer un revenu annexe. Une partie des recettes sert aussi à financer des projets de protection de la nature. Avec son association féminine, Roziah transmet ses connaissances en matière de protection des mers aux jeunes de son village et crée de nouvelles sources de revenus. 

Roziah fait partie de la Coastal Communities Initiative, au sein de laquelle le WWF tisse par ailleurs un réseau entre les responsables de projets locaux visant à protéger les mers, offrant aux communautés locales de partager leur savoir et de le développer. Nous vous présentons ici leurs histoires et l’initiative en détail.

Le WWF a besoin de votre soutien pour poursuivre sa lutte contre la pollution marine. Aidez-nous en donnant pour les océans!