Mahi Mahi, daurade-coryphène
Second choix
-
Océan Indien Ouest FAO 51 : Maldives; Océan Indien Est FAO 57: Sri LankaLignes à main
-
Vietnam (FAO 61, 71)Lignes de traîne
-
Afrique du Sud (FAO 47, 51)Palangres
A éviter
-
Pacifique Centre-Est FAO 77; Pacifique Sud-Ouest FAO 81; Pacifique Sud-Est FAO 87Palangres, sennes coulissantes
-
Atlantique Sud-Ouest FAO 41Palangres
Biologie
Le mahi mahi, aussi connu sous le nom de coryphène ou de daurade-coryphène, vit dans les eaux tropicales et subtropicales du monde entier. Son corps est recouvert de petites écailles argentées et dorées brillantes qui lui donnent sa couleur métallisée. En moyenne, la daurade-coryphène atteint un mètre de longueur, mais elle peut aussi être deux fois plus grande et peser jusqu’à 40 kilos. Elle forme des bancs et se rassemble autour d’objets flottants en haute mer.
Les critères du guide
Apprenez-en plus sur les critères selon lesquels le WWF évalue les différentes sources de poissons et de fruits de mer dans la vidéo «WWF-critères poissons et fruits de mer» qui suit.
À quoi faut-il veiller lorsqu’on achète du poisson?
- Achetez moins de poissons et de fruits de mer et appréciez-les comme des mets rares et délicats. La demande est tout simplement trop élevée et ne peut être maintenue au niveau actuel.
- Choisissez de préférence des produits classés verts dans le guide et évitez les produits classés rouges.
- Recherchez des écolabels dignes de confiance garantissant la bonne traçabilité du produit. Pour le poisson d’élevage, il s’agit des labels Bio et ASC (Aquaculture Stewardship Council). Pour le poisson sauvage, le label MSC constitue actuellement le repère le plus complet.
À quoi d’autre faut-il faire attention?
- Si vous achetez des crevettes tropicales, du pangasius ou du tilapia, n’achetez que des produits certifiés!
- Choisissez des poissons pêchés ou élevés selon des méthodes à moindre impact sur les écosystèmes marins, par exemple l’aquaculture biologique ou des méthodes de pêche sélectives comme la pêche à la ligne ou à la main.
- Pour les poissons d’élevage, privilégiez les poissons pacifiques comme la carpe, ou les espèces qui ne nécessitent que peu ou pas de poisson dans leur alimentation comme le silure, le pangasius ou le tilapia. Évitez les poissons prédateurs d’élevage comme la daurade ou le bar, car leur alimentation augmente la pression sur les populations sauvages. Les produits marins végétaux comme les algues réduisent votre empreinte écologique par rapport à la consommation de poisson.
- Optez pour des espèces plus petites comme le hareng ou l’anchois par rapport aux gros prédateurs comme l’espadon ou le requin. Les poissons comme le thon, le cabillaud, le saumon et l’espadon sont très demandés et donc généralement surpêchés. Les grandes femelles âgées sont, en outre, les plus productives et donc extrêmement importantes pour assurer la pérennité de l’espèce grâce à leurs petits. Les poissons prédateurs plus grands et plus âgés sont par ailleurs souvent contaminés par des métaux lourds nocifs pour la santé et ne sont pas recommandés à la consommation.
Retrouvez d’autres conseils ici.
Comment fonctionne le système de feux tricolores?
L’évaluation par système de feux tricolores suit une méthode scientifique développée par des associations environnementales et des scientifiques de la pêche. Si possible, n’achetez que des produits de la pêche munis d’un feu vert («À privilégier»).
Cette classification signifie que les stocks de poissons sont stables et ne sont pas surexploités et/ou que les poissons sont pêchés ou élevés selon des méthodes durables.
Si les produits de la catégorie «À privilégier» (vert) ne sont pas disponibles, les produits classés «jaune» peuvent parfois constituer une alternative. Les produits de la catégorie «rouge» doivent être évités en tout temps, car ces espèces sont surpêchées ou les méthodes de pêche ou d’élevage utilisées nuisent aux écosystèmes marins.
Attention: une espèce de poisson peut être classée simultanément dans les trois catégories (vert/jaune/rouge), étant donné qu’elle peut être présente à différents endroits du monde et/ou qu’il existe différentes méthodes de pêche et d’élevage avec un impact différent sur l’environnement.
D’où viennent ces évaluations?
Les recommandations du guide «Poissons et fruits de mer» du WWF se basent sur des méthodes d’évaluation scientifiques. Celles-ci vérifient et évaluent l’état des stocks de poissons, l’impact environnemental du type de pêche et l’efficacité des systèmes de gestion. Dans le cas de l’aquaculture, elles examinent également l’utilisation de l’eau, de l’énergie, de l’alimentation et les aspects sociaux. Toutefois, nos méthodes n’évaluent ni ne garantissent pas une chaîne d’approvisionnement traçable ou légale.
Les techniques de pêche en mer et en eau douce ainsi que l’aquaculture évoluent régulièrement et servent de base à nos normes WWF pour la durabilité écologique des fruits de mer. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet ici.
Comment s’y retrouver?
Les indications suivantes sont prescrites par la loi pour le poisson frais comme pour les conserves et les produits surgelés: nom commercial, nom scientifique, zone de pêche et engin utilisé. Ces informations vous permettront de trouver la classification correspondante dans notre guide.
Acheter des produits locaux, n’est-ce pas le meilleur choix?
Local ne veut pas dire durable. Les espèces de poissons locales peuvent aussi être surexploitées ou élevées / pêchées avec des méthodes destructrices. Mieux vaut donc se renseigner au préalable sur les méthodes de pêche et d’élevage ainsi que sur les stocks de poissons auprès des commerçants locaux. Même pour le poisson local: consultez le guide «Poissons et fruits de mer» et n’achetez que les produits classés verts.
À l’étranger ou en vacances, les guides locaux relatifs aux poissons et fruits de mer vous fourniront de bons conseils.
Que signifient les écolabels?
Le WWF soutient des systèmes de certification robustes et indépendants qui reconnaissent et promeuvent la production responsable de produits de la mer. La certification est une incitation importante pour les pêcheries et les exploitations agricoles à œuvrer en faveur de la durabilité. Elle offre transparence et traçabilité, deux moyens efficaces d’empêcher que des poissons et fruits de mer pêchés illégalement entrent dans la chaîne d’approvisionnement. L’éco-étiquetage permet aussi aux consommateurs de s’orienter plus facilement pour améliorer leurs choix.
Il existe aujourd’hui de nombreux labels écologiques, mais tous ne sont pas crédibles ni efficaces pour apporter des améliorations. En règle générale, le WWF considère les systèmes de certification suivants comme une garantie de produits halieutiques légaux, traçables et responsables:
Il existe cependant des pêcheries et des fermes aquacoles certifiées qui ne répondent pas aux attentes du WWF en matière de pêche durable. Nous constatons notamment des lacunes évidentes dans le cas du MSC, comme le montre le nombre croissant de réclamations soumises par le WWF concernant certaines certifications MSC. Nous nous efforçons constamment d’améliorer la qualité des systèmes de certification des produits de la mer afin de préserver leur crédibilité.
Que signifie FAO?
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Food and Agriculture Organization of the United Nations, FAO) divise les océans du monde en 19 zones de pêche qui portent un nom et un numéro spécifiques. Cependant, une même espèce de poisson dans une même zone de pêche peut avoir des stocks différents avec des états de santé différents, ou être pêchée avec des méthodes différentes. Pour évaluer des pêcheries ou des stocks de poissons spécifiques, il faut donc considérer les sous-zones de pêche.